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O.Bousquet A.Corbin A.Légaré K.Rozon / Design Urbain / www.arc.ulaval.ca / © All Rights Reserved

La Morphogenèse est le processus de développement de la ville à travers le temps. Les

prochaines cartes cherchent à mettre en évidence le processus chronologique qui sous-tend la formation du quartier Grand Large. De plus certaines caractéristiques structurantes seront mises en évidence. 

Morphogenèse â€‹

  

Malgré le démantèlement des éléments portuaires du site, plusieurs traces de cette époque transparaissent toujours dans la configuration du secteur tels que les différents bassins et les brises vagues composant le paysage. Etant donné son contexte maritime, le Grand Large est entouré de part et d’autres par des cours d’eau. Certaines infrastructures ont persisté à travers le temps comme certains tracés de circulation. À ce moment, la très forte majorité des installations qui se trouvent sur le site ont une vocation industrielle. D’ailleurs, les risques liés à la présence de matières toxiques auront un impact lors de la construction de l’éco quartier.

© Richard Roger

Les premières installations à avoir été réalisées sur le site du Grand Large sont les places publiques dont le parc central en hémicycle qui couvre à lui seul un hectare. Les aires riveraines sont rendues accessibles aux citoyens, notamment par un grand parc linéaire au nord.

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Également, plusieurs aménagements d’espaces publics sont prévus, essentiellement près des édifices publics. Celui prévu près du FRAC en est un bon exemple.

Suite à la fermeture des chantiers navals, plus de 90% des bâtiments présents dans les années 1980 ont été démolis. Le site subit encore une fois une dévastation presque complète. Certaines critiques émaneront d’ailleurs par rapport à la faiblesse de l’effort de conservation et de réhabilitation. La carte ci-haut montre l’étendue de la démolition. Deux éléments notables (en bleu) ont été conservés. Au nord, « la Cathédrale », qui était une halle à bateaux deviendra le FRAC (musée d’art contemporain. Cette halle, qui était à l’époque un objet singulier et emblématique à vocation portuaire, conservera donc ses attributs, mais dans le nouveau cadre urbain. Au sud, le Ministère de l’Équipement des Transports et du Logement s’installe également dans un ancien bâtiment.

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La carte permet également de constater que la presqu’île sur laquelle la friche industrialo-portuaire se trouve est faiblement connectée avec le reste de la trame urbaine ce qui s’explique évidemment par la nature des activités qui s’y déroulent à l'époque industrielle.

 

L'implantation des différents édifices publics a permis de structurer le développement autour de ces derniers. Le gymnase, Le FRAC et le lycée sont parmi les plus importants du site. Le bleu sur la carte montre des bâtiments projetés.

Les voies de communications sont implantées en suivant la progression du bâti. Plusieurs interventions demeurent à réaliser.

Cette carte représente le traitement final souhaité des espaces. L’aménagement définitif près des routes, (végétation, trottoir, etc.) permettant l’appropriation de l’espace public y est entre autres représenté (carte à partir de : schéma d’aménagement agence Nicolas Michelin et Associés).

Cette carte montre qu’il y a toujours une présence d’activité industrielle (rouge) au nord du site. Les zones en bleu représentent des bâtiments commerciaux / industriels à construire. En jaune sur la carte est représenté le résidentiel bâti. La couleur orange représente quant à elle le résidentiel à bâtir. Il est à noter la forte concentration des habitation près des espaces publics notamment autour du parc en hémicycle et également faisant face aux bassins.

  

Le projet Grand Large est issu d’une nouvelle génération de projets urbains basée sur des réflexions, des recherches ainsi que de l’expérimentation. Afin d’arriver à concevoir cette grande opération urbaine de penser « l’idée de ville », la communauté urbaine de Dunkerque a créée un conseil composé de plusieurs intervenants. Le maire, l’architecte, la SEM (société d’économie mixte) d’aménagement  qui travaillent en collaboration afin de répondre aux enjeux définis par la ville. Cela signifie qu’indépendamment  des échéances électorales, les enjeux peuvent être repris et tenus par leurs successeurs.



Il ne s’agit plus de concevoir un plan masse, mais plutôt de prévoir les éléments structuraux fondamentaux au quartier (voiries et espaces publics) ainsi que les principaux éléments « polarisants » ce qui compose l’esprit du quartier.

 

La conception ne se limite plus à la conception d’un projet d’architecture, mais elle est présente tout au long de l’opération de la programmation à la réalisation, ce qui explique que ce projet en est un de longue haleine.

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