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O.Bousquet A.Corbin A.Légaré K.Rozon / Design Urbain / www.arc.ulaval.ca / © All Rights Reserved

Le projet Neptune _ prémisse au Grand Large​

© Richard Roger

Les éléments présents dans le programme :

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Équipements 50 000 m2

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            35 000 m2 : Enseignement et recherches
              8 000 m2 : Formation
              6 000 m2 : Services administratifs

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Logements 35 000 m2 (Collectif, étudiant, individuel)

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Activités Économiques 75 000 m2

           

             20 000 m2 : Activités tertiaires
             15 000 m2 : Commerces

Les enjeux :



Une politique foncière forte



  • L’acquisition et le traitement des friches urbaines et industrielles.
  • Restructuration foncière et immobilière en particulier commerciale.

Une politique de l’habitat et du peuplement
 

  • Rééquilibre le parc de logements en favorisant une meilleure répartition territoriale de l’offre.
  • Développer une véritable qualité résidentielle dans les quartiers d’habitat social.
  • Accompagner les transformations urbaines par la mise en Å“uvre d’une gestion de proximité.

Une politique de valorisation de l’espace public et de l’environnement

  • Aménagement de paysages urbains.
  • Aménagement d’espaces de proximité
  • Aménagements d’espaces de centralité
  • ​Prise en considération du patrimoine architectural

Le projet Neptune compte plusieurs aspects distinctifs

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  • Un système circulation qui est pensé afin de diminuer les flux en dehors du centre afin de relier les terres-pleins portuaires et le front de mer ce qui  impliquera nécessairement de nouveaux ponts.



  • L’intégration de plusieurs espaces publics, de places et de promenades sur des  axes qui relient les bassins, la ville reconstruite ainsi que les terres-pleins  portuaires.
  • Proposer un tissu urbain qui poursuit l’existant et sur lequel sont proposés des  implantations variées



  • La précision de la morphologie est laissée libre dans le respect des échelles et  typologies qui sont proposées

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  • Les « grands effets d’architecture Â» ne sont pas recherchés dans les croquis  d’ambiances qui dictent le projet



  • Le pourtour des bassins est traité en espace de loisir, de détente et de promenade.

L’objectif principal de cet important projet sera de retourner la ville vers les bassins.

« Le cas du projet urbain de Neptune, à Dunkerque, illustre ce qu’on entend, ici, par «projet partagé » et introduit à de nouvelles pratiques dans le domaine de la conception et de la gestion des projets ayant pour ambition de répondre aux contraintes actuelles des transformations urbaines volontaires »

​(Bachofen, Picheral 1997)​​

Il est également mentionné qu’un point très important est que Rogers s’est montré intéressé à participer à un processus de conception et de gestion dans lequel les différents acteurs sont intégrés dès le départ. 

« Sur la base de sa notoriété et de ses réalisations (Docklands à Londres) mais également sur les références urbaines qu’elle propose (Stockholm, Venise), son intelligence du site, sa volonté de construire un paysage à la fois urbain et ludique, jouant sur l’eau et du minéral, s’inscrivant dans la continuité et la permanence et tenant compte de la prégnance de l’industrie. » 

(Bachofen, Picheral, 1997)
​

 

La consultation dont il est question prend forme en 1990. Déjà dans cette consultation une singularité est notée. Contrairement à ce qui constituait la norme à l’époque, il n’était pas demandé aux concurrents de produire plans ou maquettes. Ces participants étaient plutôt invités à analyser le site pour en faire ressortir leur lecture de la situation et à proposer un processus qui s’étalait de la conception jusqu’à la réalisation.

​(Bachofen, Picheral, 1997)

Le choix s’arrêtera sur l’architecte britannique Richard Rogers. Charles Bachofen et Jean Blaise Picheral dans leur étude Dunkerque-Neptune : Transformation des docks en cœur de ville relatent les éléments qui ont orienté le choix vers cet architecte :


« Celle-ci [cette approche basée sur le long terme] comporte la création d’une structure partenariale permanente, avec une base locale forte, associée à une SEM d’aménagement constituée pour cette opération, Projenor préconise également le lancement d’une consultation internationale en vue de choisir un urbaniste »

​(Bachofen, Picheral, 1997)


En 1989, un évènement majeur viendra modifier considérablement le paysage urbain de Dunkerque, les chantiers navals ferment. C’est à travers les questionnements qui surgissent avec l’apparition de l’immense friche "industrialo-portuaire" (180 ha) et avec le désir de créer un centre pour cette agglomération qui n’en a aucun clairement défini que le projet Neptune prend racine.


C’est la société de développement PROJENOR qui se voit confier l’élaboration de la stratégie pour le redéveloppement de Dunkerque. Contrairement à ce qu’elle proposait à la même époque pour Lille (délais courts, intervention directement comme opérateur avec un architecte) la société propose plutôt une approche sur le long terme.



Bien que le sujet principal à l'étude soit le quartier Grand Large, une mise en contexte ainsi qu'une étude des principaux points du projet Neptune sont essentielles.

Masterplan projet Nepture

Source : Richard Rogers

Coeur de l’agglomération de Dunkerque

Source : Communauté Urbaine de Dunkerque 

Vue d'ensemble, Master plan 1991 

Source : Richard Rogers

Extrait du Master plan 1991

Source : Richard Rogers

Difficultés de mise en oeuvre du projet Neptune

Croquis extraits du Master plan 1991

Source : Richard Rogers

La première partie du projet Neptune a connu quelques difficultés de mise en œuvre. L'obstacle principal a été la difficulté de faire cohabiter les objectifs d’une vision à long terme avec les besoins et les attentes des citoyens qui attendent des résultats dans l’immédiat.



Le dossier de presse de la Ville de Dunkerque sur le quartier du Grand Large fait même état de ces difficultés d’arrimage :

 

« Le premier âge de l’opération Neptune n’a pas échappé à cette problématique, ainsi, les intentions urbaines de départ se sont retrouvées amoindries, édulcorées au risque d’aboutir à un patchwork et à des possibles dysfonctionnements urbains et sociaux.»

​(Dossier de presse, ville de Dunkerque, 2005)​​

Extraits du Master plan 1991

Source : Richard Rogers

Extraits du Master plan 1991

Source : Richard Rogers

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