Le quartier Grand-Large

Le quartier Grand Large _ présentation

Ce projet marque le début de la deuxième phase du projet Neptune. Cette phase se donne pour objectif le développement durable dans le respect du plan stratégique de L’Agenda 21 et de ses aspects sociaux, environnementaux et économiques.

Le projet comptera à terme entre 800 et 1000 logements.

Il devrait être finalisé d’ici 2015-2020 par l’architecte urbaniste Nicolas Michelin.

Enjeux

Offre d’habitats alternatifs à celle de la périphérie
Mixité sociale et générationnelle
Enrayer le déclin démographique du centre
Changement d’échelle du centre de Dunkerque
Ouverture vers la mer et les autres quartiers
Offrir une densité moyenne de logements
Intégration de parcs et jardins de différentes échelles

Objectifs

Poursuite du développement urbain avec un objectif de densité relativement élevée si on calcule la densité à l'intérieur des périmètres construits (un total d’environ 1000 logements).
Offrir des qualités qualitatives et quantitatives afin d’offrir une autre avenue à la périurbanisation
Orienter l’offre afin d’alimenter une mixité sociale

Dans la première tranche du projet qui compte 175 logements 40% sont des logements sociaux. Plusieurs typologies sont proposées (appartements du studio au 6 ½, collectif, unifamilial)

Proposer un quartier qui suit des principes de développement durable (gestion des eaux de pluie, protection contre le vent, économie d’énergie)
Privilégier les piétons
Un quartier qui travaille de concert avec les normes de L’Agenda 21

Moyens de mise en oeuvre

Une nouvelle approche a été mise de l'avant afin d'éviter les difficultés vécues lors des opérations d'aménagements classiques. Parmi les éléments qui sont dignes de mention selon le dossier de presse de la communauté urbaine de Dunkerque (2005)

"Évaluation en amont des coûts afférents à la réalisation de l'opération"
"Conception concomitante du plan masse général et de l'opération"
"Unité et diversité dans la coproduction public-privé"

Ces principes vont dans le sens d'un développement qui assure un dialogue constant entre de le travail théorique et l'opération pratique. De plus, les relations entre les différents intervenants sont plus aisées que lorsque le travail est pensé et exécuté de façon linéaire.

Aussi, ce projet pose des bases intéressantes dans l'optique d'un partenariat "public-privé" dans la réalisation de projets de design urbain.

Certaines critiques

Le projet Neptune a reçu quelques critiques, deux parmi ces dernières ont été retenues ici comme pouvant soulever des questionnements intéressants. Ces critiques ont été exprimées par l'association Collectif 2004:

Tout d'abord, il est vrai qu'à la lumière de la présente analyse, le "syndrome de la table rase" a affecté une fois de plus ce secteur de Dunkerque. En effet, il ne reste plus beaucoup de traces du passé industriel de la friche (sauf peut-être quelques traces dans l'architecture comme des matériaux ou certaines formes de bâti)

Également, un point intéressant est que la disposition et la hauteur des immeubles qui font directement face aux bassins empêchent d'assurer une vue égale à partir de toutes les habitations.

Dans la section "Analyse des composantes", il sera fait état d'autres remarques qui peuvent être faites à partir de certaines observations objectives.

« La politique (du maire) a consisté à tout abattre, ou presque, ce qui constituait les Chantiers de France ... pas la moindre grue n'a été conservée, tout a été mitraillé... »

(Collectif 2004 tiré de Lefèvre, Sabard, 2009)

« Avec le Projet de Nicolas Michelin, nous craignons que les immeubles-gâbles implantés en première ligne ne cachent la vue aux immeubles sociaux situés à l'arrière »

(Collectif 2004 tiré de Lefèvre, Sabard, 2009)

Maquette des gâbles en bord d'eau

Source: Agence Nicolas Michelin

Rouge : Situation du projet Neptune

Bleu : Quartier Grand Large (ZAC actuelle)

Vue aérienne du quartier projeté

Source: Agence Nicolas Michelin

Maquette des gâbles en bord d'eau

Source: Agence Nicolas Michelin

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